J’ai participé à une formation de murs en pierre sèche et avant d’entamer le chantier collectif, le formateur nous a proposé un exercice très intéressant pour comprendre le concept de ces murs construits en posant des pierres les unes sur les autres, sans mortier. Nous avions chacun une dizaine de petites pierres et devions monter un petit mur avec ces indications : tenir une pierre en équilibre sur le bout de 3 doigts, sur ces 3 points s’exerce la gravité qui relie chaque pierre avec toutes les autres, comme une toile invisible. C’est cette toile qui fait tenir le mur. Deux jours avant, j’entamais la lecture du livre de Gregg Braden, « La divine matrice » où il est aussi question de toile. Le sujet de cet article était trouvé !
« Tous les protons, tous atomes de l’univers sont représentés de façon holographique dans un seul proton, ce qui montre que tout est interconnecté. » Nassim Haramein
Des indiens Hopi à la physique quantique
Le champ unifié
Aujourd’hui, la physique quantique nous parle d’un « champ unifié », champ de conscience qui se trouve dans les 99,999999…% de vide qui constituent la matière. La réalité que l’on pense concrète, solide et faite d’éléments séparés les uns des autres n’est pas plus consistante que les vagues de l’océan. Les vagues existent à l’instant où elles se forment, puis disparaissent. Elles sont en fait l’océan tout entier. Et comme l’océan contient toutes les vagues, le champ unifié contient tout ce qui existe. L’univers et toutes les lois de la nature naissent de ce champ d’énergie, ce que l’on retrouve dans la célèbre formule E= mc2 d’Albert Einstein qui a démontré que la matière n’est pas solide et figée mais une forme d’énergie en perpétuelle transformation.
« La matière peut donc être conçue comme étant constituée des régions de l’espace où le champ est extrêmement dense. Dans la physique quantique, il n’y a pas de place pour les deux : la matière et le champ, car le champ quantique est la seule réalité. Le champ est un continuum. Il est présent partout, à l’infini dans toutes les directions de l’espace. Si nous voulons penser en termes de particules, nous devons la considérer comme un défaut ou une discontinuité dans la structure du champ.» Albert Einstein
Toile ou filet dans les philosophies ancestrales
Cette vision du monde se retrouve dans de nombreuses traditions anciennes dont voici quelques échantillons.
Dans le Mundaka Upanishad, l’un des plus ancien texte hindouiste, il est question de ce champ unifié : « Nul ne peut le voir car il est au-delà de la pensée. Il est sans cause et sans parties. Il est inchangeant, omniprésent, plus fin que le plus fin. Il est éternel, et le sage sait qu’il est, en fait, la source de toute existence. La création entière en émerge et y revient sans cesse. »
Ce champ unifié est nommé Brahman :
« L’Eternel est invisible, il dépasse l’entendement, il n’a ni cause ni parties, il ne perçoit ni n’agit.
Non changeant et omniprésent, il imprègne tout.
Plus subtil que le plus subtil, il est l’Eternel que les sages connaissent comme la source de tout.
Tout comme l’araignée tisse son fil avant de le ramener vers elle, l’ensemble de la création est issu de Brahman puis retourne en son sein.
De même que les plantes prennent racine dans le sol, c’est la sève de Brahman qui nourrit tous les êtres. »
Dans le Soutra Avatamsaka bouddhiste, écrit au troisième siècle, on retrouve cette idée d’interconnexion de tout ce qui existe avec la métaphore du filet d’Indra. Dans le Paradis d’Indra, il est dit que se trouve un filet de perles, agencé de telle sorte que si vous regardez l’une, vous verrez toutes les autres, infinies en nombre et réfléchies en elle. Chaque perle reflétée dans cette perle reflète également toutes les autres de telle sorte que le processus de réflexion est infini. De la même façon, chaque objet dans le monde n’est pas seulement lui-même, mais inclut tous les autres objets. Il est tout le reste.
Chez les indiens Hopi, en Amérique du nord, le présent cycle de notre monde a commencé il y a longtemps, quand la grand-mère araignée a émergé du vide. Elle s’est alors empressée de tisser la grande toile qui relie toute chose, créant le lieu où ses enfants vivraient.
« Nous le savons: la terre n’appartient pas à l’homme, c’est l’homme qui appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce qui arrive à la terre arrive aux fils de la terre. L’homme n’a pas tissé la toile de la vie, il n’est qu’un fil de tissu. Tout ce qu’il fait à la toile, il le fait à lui-même. » Seattle, chef indien Suquamish
L’exemple du corps humain
Au niveau microscopique, notre corps est constitué de milliards de cellules comportant chacune un noyau qui renferme toute notre information génétique contenue dans nos chromosomes qui contiennent eux-mêmes notre ADN. Encore une fois, toute unité contient la totalité.
Au niveau macroscopique, chaque organe de notre corps est indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble et ne peut fonctionner indépendamment des autres. Le moine bouddhiste Thich Nhat Hanh l’exprime en ces termes dans son livre « La vision profonde » :
« Nous nous rendons compte que chaque organe dans le corps implique l’existence des autres. Ceci est appelé « l’interdépendance de toutes choses », ou « inter-être » dans le Soutra Avatamsaka. La cause et l’effet ne sont pas perçus comme linéaires, mais comme un filet, non pas composé de deux dimensions, mais plutôt d’un système de mailles innombrables entremêlées dans toutes les directions dans l’espace multidimensionnel. Non seulement les organes contiennent en eux-mêmes l’existence de tous les autres organes mais chaque cellule contient en elle-même toutes les autres cellules. Une est présente dans toutes et toutes sont dans chacune. » Thich Nhat Hanh
De la séparation à l’unité
La dualité
Nous avons tendance à nous penser séparé du reste du monde qui nous entoure. Nous ne sommes ni les arbres, ni les objets, ni les personnes que nous voyons autour. Il y a nous et il y a l’extérieur. Cette vision est logique puisque nous sommes des mammifères qui utilisons notre mental pour survivre. Et notre mental fonctionne en donnant une valeur positive ou négative à ce que nous vivons. On juge en bien ou mal, bon ou mauvais, positif ou négatif, juste ou injuste…
La seule question de notre mental est : « Oui ou non, ce qui m’arrive garantit-il mon territoire, mon alimentation et ma descendance ? » Alors nous sommes dans la séparation et plaçons nos valeurs à l’extérieur de nous.
Utiliser notre mental
Notre mental est un excellent outil qui nous permet de repérer quand nous sommes dans cette séparation, dans nos fonctionnement de survie. À ce sujet, Jean-Philippe Brébion aime à raconter sa rencontre avec une sage indienne nommée Manda Mahi qui lui a dit que le mental était comme une épine que l’on utilise pour retirer une autre épine plantée dans le doigt avant de jeter les deux.
L’objet de la bioanalogie n’est pas d’apprendre à vivre mais à repérer nos fonctionnement de survie avec notre mental pour cesser de les entretenir, avec la certitude absolue que tout ce qui nous touche, nous blesse, nous dérange, nous irrite, nous émeut… ne parle que de nous. Tout ce qui est à l’extérieur n’est que nous-même. Nous sommes une partie de la toile de la vie.
Et dès que nous cessons d’entretenir nos fonctionnements de survie, ça vit en nous, la vie œuvre toute seule. Au lieu de vouloir aller dans un sens précis, de donner un sens à notre vie, la vie prend sens en nous.
Notre vie est une action permanente de nous positionner par rapport à la réalité telle qu’elle est. Pourquoi nous identifier à cette action, à un rôle, à une image, à ce qui se passe à travers nous ? Nous sommes cette action, ce mouvement, ce déploiement permanent de la toile de la vie. Dès que nous nous identifions, nous nous différencions et nous vivons séparé de l’extérieur, dans la dualité.
Utiliser nos sentiments
Pour Gregg Braden, auteur de « La divine matrice », nous ne sommes pas séparés les uns des autres ni limités dans nos possibilités. Nous vivons dans un univers non localisé où tout est toujours interconnecté par un filet quantique qui unit l’ensemble. Nous sommes ce filet, cette toile, ce canevas autant que les images qu’il contient. Nous sommes le tableau autant que les pinceaux. Cette unité vit en chacun de nous, nous sommes tous liés à cette même force qui créé toute chose (atomes, étoiles, ADN de la vie) et nous pouvons utiliser nos sentiments pour modifier la matière et créer la vie que nous souhaitons. Nous sommes l’architecte, l’auteur, le créateur de notre vie.
Pour être cet artiste et danser au rythme de la toile de la vie, il nous faut sortir de la dualité qui entretient l’idée que nous avons à lutter contre des choses négatives, à arranger l’extérieur avec de bonnes intentions ou des pensées positives…
« La divine matrice est le contenant de l’univers, le pont reliant toutes choses entre elles et le miroir qui nous montre ce que nous avons créé. » Gregg Braden
L’unité de la toile
La toile de la vie est une rencontre permanente. Ses fils sont intriqués dans toutes les dimensions, reliant le temps et l’espace, l’intérieur et l’extérieur, le passé et le futur. Comme un tapis ondulant, vibrant, résonnant. Les évènements que nous avons vécu n’appartiennent pas au passé. Ils sont à appréhender au présent car la perle de sens de chaque événement qui nous a touché est là, à chaque instant.
À nous de « surfer » sur ce tapis de fils tissés à l’infini et en perpétuel mouvement en vivant notre vie comme une expérimentation :
- sans attente du futur : nous n’attendons que ce que nous connaissons déjà,
- sans intention de modifier l’extérieur : l’idéal est bien la réalité telle qu’elle est,
- sans vouloir un résultat final : ne serait-ce pas l’inverse de la vie qui est une transformation permanente ?
« Si la science ne peut résoudre le mystère ultime de la nature, c’est qu’en dernière analyse nous faisons nous-même partie de l’énigme que nous tentons de résoudre. » Max Planck
Sentez-vous cette force, cette toile qui maintient l’univers, qui maintien l’équilibre du mur de la vie ? Voyez-vous la vie comme un tissu dont nous sommes un micro-pli ? Vous sentez-vous prêts à créer des plis pour façonner un monde qui correspond à vos valeurs les plus élevées ?
N’hésitez pas à partager vos réponses dans l’espace de commentaire ci-dessous. Merci !
Photos : Unsplash
Merci chère Blandine.ces messages plein d’AMOUR sont vraiment des Perles de JOIE..Namaste.
Avec plaisir Anne !
Hello Blandine. Quelques questions à l’emporte pièce, ou à brûle-pourpoint (que d’expressions imagées et, pourtant, totalement désuètes.. la langue faisant la culture, il semble que la culture soit maintenant totalement en berne..) :
Dans l’environnement quotidien qui est le mien, la situation économique est telle qu’un nombre conséquentissime de jeunes et moins jeunes femmes, et de jeunes hommes, sont amenés à se prostituer pour survivre (et là, je parle de manger et de payer son loyer, tout simplement). Cela me touche, donc cela me parle de moi. Qu’est-ce que cela me dit ?
Ai-je un problème d’identification ?
Dans le même temps, mes yeux semblent atteints de cataracte. Qu’est-ce que cela me dit ?
J’ai à concilier la sordide réalité du monde (en la considérant sordide, je suis dans la dualité, donc dans la survie, n’est-ce pas ?) avec la vision bioanalogique qui me dit que le réel est l’idéal. Or, mis à part de trop rares moments, je ne parviens pas à considérer le réel comme étant idéal (peut-être suis-je resté trop longtemps un idéaliste). Je le considère seulement comme étant la seule et unique réalité à laquelle je me dois d’adhérer, car pas le choix.
En l’occurrence les mots sont très importants. Doit-on bannir le mot « idéal » de son vocabulaire ? Est-ce une notion purement culturelle, qui nous mène vers des excès sans nom, des impasses ? Encore une idée bien trompeuse, décidément, que d’embûches !..
Or, à force de chercher le sens caché des choses, on se sent perdu..
Où est la vérité ? Ou plutôt MA vérité, sachant qu’il y a une vérité par personne ?
Ok, à chacun d’être dans sa vérité avant de s’occuper des autres, et le monde ne s’en portera que mieux (dans l’idéal ?). Or, qu’est-ce qui est le mieux ? Ne dit-on pas que le mieux est l’ennemi du bien ? Le réel serait donc l’idéal, sachant que, à vouloir faire mieux, on risque de faire pire (D’après Platon, le bien et le beau sont des notions innées communes à toute l’humanité, faisant donc partie de notre inconscient collectif. Survie, là encore ?).
J’ai donc à me préoccuper de moi avant tout. Est-ce à dire que je dois me moquer totalement de ce qui ne me concerne pas ? Fermer les yeux et les oreilles, devenir sourd et aveugle ? M’extraire du monde, en quelque sorte ?
Plus de questions que de réponses, voyez-vous ?
Le problème est que la réalité est souvent extrêmement choquante, loin du chemin de Compostelle et d’une vision idyllique de la nature, et que nous avons à composer quotidiennement avec cela.. Ne pas se laisser atteindre par tout cet environnement ressemble à un chemin de croix.. comment parvenir à être heureux au milieu de toute cette … gabegie ? Voilà bien là le défi quotidien..
Bonjour Edy,
Pour les questions d’ordre personnel comme la cataracte, les commentaires d’un article ne sont pas le lieu pour y répondre. Et par écrit, ça n’aurait que peu d’intérêt pour vous, hormis satisfaire votre mental. Par contre, ce sont des sujets intéressants pour une rencontre.
Quand aux autres questions sur la réalité, chacun a la sienne et chacun est libre de choisir son lieu de vie, ses sources d’information, ses relations, ses activités… La réalité telle qu’elle est, aussi imparfaite soit-elle, est bien la toile qui nous permet d’exprimer notre créativité avec nos couleurs ou la marche qui nous permet de poser un pied pour nous élever. C’est dans cette réalité-là que nous sommes invités à garder le contact avec nos intuitions les plus profondes. Ce n’est ni facile ni idéal, mais c’est concret ! On peut s’y appuyer dessus.
Après avoir lu l’article de Jean-Philippe Brebion sur son blog, transcription d’une vidéo consacrée à la cataracte, je me suis dit : c’est exactement cela !.. Je me suis alors remémoré l’histoire tragique de ces femmes cambodgiennes devenues aveugles parce que forcées par les khmers rouges de voir les pires atrocités. Ces femmes, ne pouvant le supporter, avaient choisi dorénavant de ne plus voir la réalité.
La cataracte est le signe d’un conflit, d’une séparation d’avec le monde (ce que j’avais effectivement pressenti).
La non-adhésion à la réalité peut mener à la cécité, au propre comme au figuré.
« Avec beaucoup d’amour et de soins, la toile tisse son araignée. »
Le bouddhisme prône la voie du milieu, condition à notre paix intérieure. A première vue, il s’agit de modération. Or le milieu, ce n’est pas seulement ce qui se situe entre le trop et le pas assez, entre deux extrêmes. Le milieu c’est également l’élément dans lequel on baigne. Le milieu c’est le neutre, c’est le vide, c’est la rencontre, c’est l’impalpable, c’est l’insaisissable. C’est aussi la vie. C’est aussi l’univers. A la lumière de la bioanalogie, cette notion, à priori évidente, de voie du milieu s’éclaire d’un sens nouveau. Ce n’est plus seulement un chemin. Il ne s’agit pas seulement de voguer au milieu de, de marcher au milieu de la route pour éviter les écueils ou les extrêmes, il s’agit également d’être DANS le milieu, c’est à dire d’être immergé, d’être dans la rencontre de toutes choses, au contact de, avec tous ses sens, comme on est immergé au milieu d’une foule. Il s’agit d’être au coeur, au milieu de toutes choses.
La science vient maintenant confirmer le postulat de la bioanalogie et faire le lien avec cette sagesse ancestrale du bouddhisme, à savoir que, pour que nos cellules soient en paix et en bonne santé, en harmonie (il faut savoir que tous nos traumatismes s’inscrivent dans nos cellules), il nous faut être au milieu, dans le milieu, dans le neutre, dans l’amour neutre, soit dans un état fait de paix, de joie, d’ouverture et de rencontre avec nous-mêmes et avec toutes choses. Autrement dit dans la présence à ce qui est, sans attentes particulières, la présence étant la rencontre entre l’être et la conscience. Il s’agit donc, pour être en paix, de se laisser imprégner par la vie afin qu’elle s’épanouisse en nous, de baigner dans l’élément vie (ou, avec d’autres mots, de laisser la vie prendre sens en nous, bien que cette question du sens soit, pour moi, totalement sans objet). Il s’agit de s’aimer et d’aimer la vie.
Voici un extrait d’un article de Stéphane Drouet, intitulé « Et si vos sensations pouvaient modifier votre ADN » :
« L’amour neutre dans notre corps est notre premier médicament : ces moments où nous aimons notre vie sans vouloir en changer, changer nos réactions, changer les réponses de la vie, changer de compagnon, changer ses parents, changer ses enfants, changer ses amis, changer sa direction, changer d’état…
L’amour est le remède le plus efficace, le plus pérenne. Aimez profondément tous les instants de votre vie, et votre corps et votre santé vous le feront savoir. Si vous en doutiez encore, c’est maintenant la science qui vous le dit ! »
Merci beaucoup Edy de ce commentaire si beau et si pertinent !
Merci Blandine pour ces beaux partages, j’adore te lire.
Ton article toile de vie est en parfaite adéquation avec ce film que je viens de voir sur les fascias
Les fascias sont partout dans notre corps et font le lien, c’est comme une toile d’araignée qui relie tous , ns organes, nos os ,…
je te laisse voir :
https://youtu.be/uYAXuvhZ1v4
Bises
Bonjour Blandine. Ma foi, c’est une jolie synthèse que vous nous proposez là. Dès que j’entends parler de physique quantique, j’ai les antennes qui frétillent..
E=mc2 : cette formule attribuée à Einstein serait en réalité due au français Henri Poincaré, que l’histoire a quasiment oublié. Relativité de la mémoire..
Gregg Braden est une des personnes qui ont récemment contribué à bouleverser profondément ma vision des choses. Mais ces points de convergence ne sont guère étonnants, n’est-ce pas ?
Il a emprunté le terme de « matrice » à Max Planck, pour désigner le champ quantique. Idem pour le film Matrix.
J’avoue que l’ambiance du film The Matrix, ne m’a pas touchée et que je n’ai pas perçu la magie de la toile de la vie dans ce film qui manque trop de nature à mon goût. Pour moi, c’est en observant la nature « sauvage » que je sens le plus de connexion avec tout ce qui vit.
Pour rebondir sur Matrix, que j’ai vu il y a très longtemps et dont je ne me souviens absolument plus, si l’on s’intéresse à la physique et à la physique quantique, « Interstellar » est à mon humble avis un film intéressant, bien qu’il contienne lui aussi son lot d’incohérences et d’extrapolations. Mais, après l’avoir visionné, je me suis dit que, si l’on n’a pas quelques connaissances fondamentales en physique, on risque de n’y comprendre absolument rien..
Merci à vous pour ce bel article qui fait beaucoup de bien d’autant plus que je l’ai découvert dans la nature !
Un petit conseil de lecture qui pourrait aller dans ce sens pour nous permettre de découvrir que nous avons encore tout à apprendre d’une forme d’intelligence dont nous ignorons encore tout : « INTELLIGENCE DANS LA NATURE » de Jeremy Narby avec une préface de Francis Hallé (Editions Buchet-Castel.
A propos de Francis Hallé : très intéressant entretien de ce botaniste dans Philosophie Magazine n° 132 de septembre 2019 (pages 72 à 77).
Bien cordialement et merci encore pour vos articles
Henri
P.S : pour le plaisir du partage = lien de mon dernier reportage photo sur Berlin = https://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,298980.msg7218913.html#msg7218913 ( 85 photos au total + commentaires)
Merci Henri pour le partage de ces magnifiques images de carnaval qui donnent envie de musique et de danse !
La semaine prochaine, je pars pour un stage « La relation homme/nature pour innover en éducation à l’environnement et au développement durable » et le formateur nous a demandé d’apporter 2 livres fondateurs de notre relation à la nature. J’ai choisi « Le serpent cosmique » et « Intelligence dans la Nature » de Jérémy Narby !!!
Bonjour à toi!
Je n’ai pas de commentaire, mais seulement que j’adore te lire! Merci infiniment…
Merci à Toi Julie !