Le surpoids. J’ai comme l’impression que c’est un souci assez partagé dans notre société.
Nous sommes bien nombreux à trouver que quelques kilos de moins ne seraient pas de trop.
Être attentif à l’équilibre de notre assiette, favoriser l’alimentation biologique, de saison et vivante, éviter les aliments raffinés et transformés et pratiquer une activité physique quotidienne, c’est super.
Découvrir la perle de sens cachée sous nos bourrelets, c’est un plus du tonnerre ! Un régime par la conscience.
Et si nos rondeurs ne nous gênent absolument pas et que nous sommes en paix avec elles, inutile de lire cet article !
Faire le poids
Pourquoi ne pas commencer par accueillir nos rondeurs telles qu’elles sont, c’est à dire avoir la certitude qu’elles ne sont pas là par hasard, ne sont pas contre nous et sont de précieuses alliées pour découvrir une richesse que nous ne faisons pas vivre ? Et si nos rondeurs s’effaçaient progressivement d’elles-même en laissant briller notre lumière intérieure ?
Ce n’est pas forcément facile mais c’est possible ! Et cet article est là pour ça.
Voici une lecture du surpoids avec la loi du principe. Quand nous sommes en surpoids, notre corps montre aux autres que ce que nous sommes a du poids, ce que nous sommes est important. Ne mettrions nous pas notre importance dans le regard des autres ? Ne chercherions-nous pas à mesurer notre importance par rapport aux autres ?
À travers un surpoids, je suis invité à reconnaître mon importance sans chercher à la prouver.
Dès que nous attendons des autres des compliments, une valorisation, nous sommes dans la comparaison. Chercher une valeur à l’extérieur de nous, c’est croire qu’il existe un équivalent à ce que nous sommes, comme un objet coûtant 10 euros est équivalent à un billet de 10 euros.
N’est-ce pas une totale illusion ? N’est-ce pas nier l’être unique que nous sommes ?
À nous de reconnaître notre propre valeur, notre « importance », ce qui fait notre poids et qui est toute notre différence, notre unicité. Qu’avons nous de particulier au fond de nous, notre créativité que nous aimerions exprimer, faire vivre, développer et que nous ignorons, taisons ou remettons à plus tard ?
Plus nous recherchons une valeur à l’extérieur de nous, moins nous vivons notre puissance et notre richesse intérieure, uniques.
Et la cellulite ?

La cellulite est bien copine avec le surpoids. Si elle nous dérange et que nous la jugeons disgracieuse, c’est que sa présence nous touche et tout ce qui nous touche a un sens !
Cette augmentation physiologique de la répartition de la graisse nous invite à faire l’unité dans la fonction de la zone du corps où elle se trouve. Faire l’unité, c’est être présent à nous même, cohérent avec nous-même et avec ce qui nous anime plutôt que d’être dispersé.
Sur les cuisses
Les cuisses sont la partie la plus puissante de notre corps dont elles supportent en grande partie le poids. Le fémur est l’os le plus long, le plus gros, le plus dense et le plus solide du corps et le quadriceps est le muscle le plus volumineux.
☼ À travers de la cellulite sur les cuisses, la vie m’invite à faire l’unité dans ma façon de me positionner concrètement dans toute ma puissance.
À nous de nous positionner en étant cohérent avec nous-même et avec la puissance qui est en nous. Pourquoi restreindre cette puissance en nous adaptant à l’extérieur ? Pourquoi restreindre notre potentiel ?
Sur les hanches
Les hanches assurent la stabilité du bassin qui supporte le poids du corps en positions assise et debout, tout en permettant les mouvements.
☼ À travers de la cellulite sur les hanches, la vie m’invite à faire l’unité dans ma façon de m’accueillir dans toute ma portance, mon importance.
À nous d’être cohérent avec nous-même en nous respectant dans notre importance.
Pourquoi chercher une valeur à l’extérieur de nous ? Pourquoi ne pas nous appuyer sur ce que nous avons expérimenté dans notre vie et qui fait ce que nous sommes aujourd’hui ?
Sur les fesses
Nous nous asseyons sur nos fesses, nous posons sur elles et nos muscles fessiers permettent stabilisation du bassin et mouvements de la cuisse.
☼ À travers de la cellulite sur les fesses, la vie m’invite à faire l’unité dans ma façon de m’appuyer sur ce qui est fondamental pour moi.
À nous d’être cohérent avec nous-même en nous reposant sur ce qui est vrai et fondamental pour nous. Pourquoi ne pas simplement nous respecter à notre place ?
Un petit exercice
Notre surpoids a un lien avec ce que nous ne faisons pas vivre en nous car nous voudrions le saisir, nous en emparer, en avoir une preuve.
Dans l’e-book que je vous offre en cadeau sur ce blog, « L’art d’être soi », sont écrites 9 clés pour choisir de croquer la vie. Parmi ces 9 clés, laquelle est celle que vous convoitez le plus ? Celle dont vous voudriez une preuve ? Celle que vous avez du mal à vivre car vous voudriez vous en emparer ? C’est aussi celle qui est intuitive pour vous.
Expérimentez de vivre cette clé avec le plus de conscience possible et observez votre silhouette au bout de quelques temps.
Par exemple, pour moi, c’est la neuvième clé : me laisser conduire par la vie. Toutes les périodes de surpoids dans ma vie correspondent effectivement à des moments où j’ai du mal à vivre cette clé en conscience.
Quand je vis cette clé dans la dualité, je veux une preuve de mon efficacité, une preuve que ce que je fais sers à quelque chose et je fais, fais, fais dans un stress intense. En fait je veux cette preuve de pouvoir car je ne vis pas mon vrai pouvoir, celui de me laisser porter par la vie sans être déstabilisée par l’extérieur, celui de « ne rien faire ». Quand je vis cette clé en conscience, je suis cool et j’expérimente la vie. Là, j’observe que tout s’enchaîne comme par magie, que chaque opportunité arrive à moi au bon moment et que je n’ai qu’à la suivre. Et je perds du poids physiquement.
À vous d’essayer !
« Tout le monde peut être important car tout le monde peut servir à quelque chose ». Martin Luther King

Je vous invite à partager votre expérience de cet exercice dans les commentaires, tout en bas de la page ! Nous pourrons ainsi voir nos points communs et la diversité de nos fonctionnements personnels. Vous pouvez aussi simplement commenter cet article si le sujet vous parle…
Merci de rendre ce blog vivant !
Ceci étant dit, je suis maintenant intimement persuadé que nous n’avons, en fait, aucun RÉEL libre-arbitre.. Nous sommes trop « conditionnés » pour cela. Quoique nous fassions, nous continuerons à fonctionner dans un système ou dans un autre, à notre insu (ou pas). Nous avons, certes, un relatif libre arbitre à l’intérieur d’un système donné, mais nous restons prisonniers de ce système (Tels le prisonnier dans la célèbre série éponyme, sans cesse rattrapé par un gros ballon dès qu’il tente de s’évader ; ce qui ne l’empêche pas de tenter, encore et encore, et de crier à la face du monde « Je suis un homme libre ! ». Seuls les dieux l’entendent mais, qu’importe, c’est bien aux dieux qu’il s’adresse..). Le libre-arbitre est donc, selon moi, une illusion. Mais c’est, somme toute, logique. Que pourrions-nous faire, individuellement, en dehors de tout système cohérent ?
Quant au collectif, quel ordre peut exister en dehors de tout système ?
La liberté, la seule, l’unique, est donc une illusion.. et Camus avait raison, envers et contre tous, seule la révolte peut nous apporter un semblant de réconfort, nous donner une illusion de liberté (« pour être, l’homme doit se révolter.. »).
La révolte, donc. Mais il semble que la révolte, vue sous l’angle de la bioanalogie, nous laisse dans la survie (ceci se discute car l’homme révolté est conscient, il refuse d’être dupe des dieux, il affirme haut et fort sa condition d’homme face au non-sens de l’existence). Cependant, être révolté en permanence, c’est fatiguant. La bioanalogie (encore !) nous offre une porte de sortie. La bioanalogie, une philosophie de la vie dont l’essentiel, à mon avis, pourrait se résumer par : Être heureux d’être LÀ..
Bonjour Edy.
La révolte vue sous l’angle de la bioanalogie est tout sauf de la survie !
https://perledesens.com/la-serenite-en-3-habitudes/
Nous sommes d’accord Blandine. La révolte, quel que soit le sens qu’on lui donne, est toujours synonyme de retour vers soi..
Science et religion ont toujours été fondamentalement opposées mais il y a un point sur lequel elles se sont toujours accordées. Ce point de convergence se nomme le déterminisme. En gros, toute cause a un effet et toute chose est ou peut être déterminée par avance, la notion de hasard servant dès lors à expliquer l’inexplicable. La science et la religion sont par essence déterministes et les scientifiques, tout comme les religieux, n’aiment pas l’indéterminé. Ils cherchent toujours à tout expliquer et à tout rationaliser – voir la théorie de l’univers-bloc d’Einstein et sa célèbre phrase « Dieu ne joue pas aux dés »..
La physique quantique et la théorie du chaos sont venues mettre à mal la pensée déterministe en démontrant que l’indéterminisme existe et que le futur, dans un système complexe, est de nature imprédictible. Ou tout au moins qu’il y a des choses que les lois physiques que nous connaissons sont insuffisantes à expliquer au niveau de notre réalité. Il y a donc un manque d’information mais cette information existerait bel et bien quelque part, hors de notre espace/temps.
Voilà pourquoi les scientifiques, à travers diverses théories, sont maintenant à la recherche d’un nouveau déterminisme, une nouvelle rationalité qui leur permettrait d’expliquer le monde et ses nouveaux mystères.
La bioanalogie, qui s’appuie d’ailleurs sur la physique quantique, semble plaider pour un total libre-arbitre, elle a donc, sans expliquer quoi que ce soit, une vision indéterministe du monde basée globalement sur l’intuition. Le futur serait, ou pourrait être, une création de chaque instant dépendant de notre faculté à nous ouvrir à l’inconnu. Cette vision d’un chemin créé pas à pas dans le sens de la flèche du temps est, en apparence, en désaccord avec un certain consensus actuel, scientifique ou para-scientifique, qui plaide en faveur de futurs potentiellement déjà existants, sous une forme ou une autre, vers lesquels on pourrait se diriger par changement de lignes temporelles à la faveur d’un libre-arbitre relatif mais néanmoins bien réel (cf : Philippe Guillemant, le principe de rétro-causalité et le travail sur les synchronicités). Il y aurait donc un déterminisme inversé, le futur impactant le présent et devenant, entre autres, la source de l’intuition et des synchronicités.
Une contradiction qui me semble seulement apparente, l’essentiel étant ici le chemin, non la destination finale – et le propos de la bioanalogie n’étant pas d’expliquer la mécanique.. Or, si la destination existe déjà, il semble que le chemin pour l’atteindre reste à tracer. Ce qui paraît somme toute logique si on veut réfuter toute accusation de causalité – je rappelle qu’il est question de rétro causalité..
Il est à noter que les deux approches utilisent de nombreuses expressions concordantes, telles que « l’univers des possibles, l’arbre de vie, etc..», et défendent toutes deux la notion d’un libre-arbitre.
Nous savons, de source sûre, que nous sommes déterminés par : le transgénérationnel, la génétique, l’environnement, l’empreinte de naissance, l’inconscient collectif.. Toutes choses qui impactent notre futur. Mais qu’en est-il du reste ? Qu’en est-il de nos chemins de vie ?
Ceci pose donc la question centrale du libre-arbitre et de la possibilité effective de faire des choix. Avons-nous un libre arbitre et, si oui, dans quelle mesure ?..
La bioanalogie, de façon empirique, prend le parti d’affirmer que oui, et l’expérience semble lui donner raison..
Bonjour Blandine.
Je ne suis pas en surpoids, seulement concerné par le point 8 de «l’art d’être soi» car, d’une part, j’ai tendance à être trop dans le contrôle et, d’autre part, la notion des possibles et de la multitude des chemins est, à l’heure actuelle, au coeur de mes préoccupations en ceci qu’elle touche à la question du libre-arbitre.
A ce propos, je vous soumets dans le prochain post une petite approche à visée synthétique dans une tentative de concilier bioanalogie et futur pré-existant (rien d’exhaustif, évidemment), tant il me semble que les deux philosophies sont complémentaires..
Bonsoir, merci pour l’idée de ce sujet… enrichissant, pouvez expliquer plus ou avec des exemples ce qu’est « faire l’unité » dans la façon de….merci 👏
Bonjour Malika.
Faire l’unité, c’est être cohérent entre ce que nous pensons, ce que nous voulons, ce que nous disons, ce que nous faisons. C’est être entier et « marcher notre parole » : https://perledesens.com/walk-your-talk/
Est-ce plus clair ?
Et quand au contraire, on est trop léger : là, j’ai perdu 5kg depuis que je suis à la retraite ! Je n’en pèse plus que 41, limite dénutrition d’après l’IMC. J’aime bien, parce que je suis mince. Mais du coup, je ne pèse plus assez lourd dans la balance, je ne fais plus le poids. Parce que je suis à la retraite, impression de n’avoir plus d’importance ? Ce n’est pas vraiment conscient, mais c’est vrai qu’à un moment ça m’a effleuré. Bon, si c’est ça, ça me fait plaisir de le savoir, mais ça ne m’aide pas vraiment.
Est-ce que savoir les choses suffit pour que ça change ?
Bonjour Aline. Cette perte de poids est plutôt une invitation à exister pour vous même, à cesser de vouloir compter pour les autres, exister pour quelqu’un. Et oui, prendre conscience de nos fonctionnements de survie permet de les voir quand ils se présentent et de faire autrement… ou plutôt d’être autrement, juste nous mêmes !
Bonjour.
Je n’ai jamais été confronté dans mon corps au problème du du surpoids,mais plutôt l’inverse !
Par contre j’ai accompagné, à une époque où les perles de Sens n’avaient pas encore été « perçues », une femme de 130Kg quasi invalide qui un mois plus tard tapissait l’escalier avec son époux ayant saisi (Grâce aux découvertes et prise de conscience du Dr Hamer) des causes de son problèmes de poids .
2 « Konflicts » internes qui se télescopent et s’auto-protègent comme vous le suggérez, sans le dire ci dessus…
Explications plus complètes :
http://bit.ly/2NfkAtw
http://bit.ly/2LLHOpV
Bonnes vacances à tous et toutes !
ou Bonne reprise pour d’autres ! ! !
Merci Bertieb pour ces commentaire et liens. En bioanalogie, on ne s’intéresse jamais au conflit ni à la causalité (même s’ils existent) mais au talent créatif, comme je l’explique dans cet article : https://perledesens.com/le-sens-des-maux/